Le Guyanais ne promène pas son chien : ici, le comble du chic est d'avoir une picolette, un petit oiseau connu pour son chant mélodieux, et de la promener partout dans sa cage pour qu'elle s'habitue aux personnes et aux bruits. Elle est l’objet de toutes les attentions et considérée ici comme le véritable ami de l’homme.
De tous temps les Guyanais ont élevé des oiseaux. Beaucoup d’entre eux ont adopté la picolette comme oiseau de compagnie. D’abord appelée « bec rond rouge et noir », son nom actuel viendrait du Surinam.
Tous les ans, un championnat de picolette réservé aux licenciés est organisé sur une période allant de la fin du carnaval à fin octobre. Il se déroule un dimanche sur deux. Deux oiseaux s’affrontent en duel de 6 minutes et le vainqueur rencontre un nouveau concurrent. Deux juges et un arbitre attribuent les points Celui qui a acquis le plus grand nombre de points gagne le championnat. Cette passion peut être une source non négligeable de revenus mais est aussi un véritable investissement si l’on considère les sommes parfois dépensées pour l’achat d’une picolette.
21 à 0 , c'est dur!!
Ils sont la fierté des propriétaires.
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